Dans la Grèce antique, c’est une statue de bois, d’argile ou de plâtre dont les parties non recouvertes de vêtements, c’est à dire la tête et les extrémités, étaient de pierre ou d’ivoire.
Les Acrolithes (du grec ancien ἀκρόλιθος / akrolithos) datent surtout de la période archaïque. Cependant, on en connaît de plus récents :
- l’Athéna Areia de Platées, oeuvre de Phidias citée par Pausanias;
- l’Acrolithe d’Arès pour le Mausolée d’Halicarnasse (IVe siècle avant Jésus-Christ), oeuvre de Léocharès ou de Timotheos;
- l’Ilithye de Damophôn (IIe siècle avant Jésus-Christ) à Aigion;
- on a en outre, retrouvé à Pompéi quelques Acrolithes romains.
Les parties en bois, plus fragiles, de ces statues ont disparu; en revanche, de nombreuses têtes sont parvenues jusqu’à nous, comme celle, colossale, d’Athena, qui se trouve au musée des Thermes, à Rome.
Il est également certain que la tête, la main, les deux pieds en marbre et la perruque en bronze découverts au début du XXe siècle par Paolo Orsi dans le sanctuaire d’Apollon près de Ciro, en calabre, sont les vestiges d’un acrolithe!
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