Introduction :
La Mélanésie est la dernière région du Pacifique sud qui continue à entretenir des liens physiques directs avec les manières de vivre traditionnelles. Dans certaines parties de la Nouvelle-Guinée, les iles Salomon, le Vanuatu, et même dans certaines zones de la Nouvelle-Calédonie, la population vit encore selon le mode ancien hérité de ses ainés.
Il existe en Nouvelle-Guinée des endroits inexplorés qui ne figurent pas sur les cartes. A l’intérieur des terres, cachées dans de profondes vallées, certaines tribus continuent de vivre dans l’isolement le plus complet. Les hommes ne portent que de longs étuis péniens pointus, les veilleurs prévenant les attaques ennemies tandis que les femmes travaillent dans les jardins. Cependant, les communications par satellites, les marchandises achetées en magasin et les camionnettes maintenant présentes dans l’ensemble du Pacifique ont bouleversé quelque peu l’ordre des choses.
La Mélanésie change rapidement. Si le processus paraît lent et doux en surface, il est lourd de souffrances inattendues. Dans le système tribal traditionnel, les différences économiques entre les riches et les pauvres, bien qu’existantes, n’étaient ni évidentes ni problématiques. Chacun avait un toit, le ventre plein, un rôle à jouer et une chance de grimper dans la structure sociale et économique du groupe. De ce nouvel univers libéral, un nouvel ordre social est né: ceux qui possèdent et ceux qui ne possèdent pas. Avec la civilisation occidentale sont arrivés, comme autant de miroirs aux alouettes, le mode de vie sociétal et les structures liées : les grands immeubles, les routes pavées, l’éducation, les banques, la santé et les voyages en avion. Au revers de la médaille, on découvre le chômage, les ghettos, la délinquance, la criminalité, le désespoir, la faim, la maladie et la colère. Comment les peuples de Mélanésie et du Pacifique tout entier pourront-ils se mesurer avec ce nouvel ordre et comment construiront-ils leur avenir ? Ce sont là des questions sans réponses. Mais ce problème n’est hélas pas particulier au Pacifique.
Sommaire :
L’art mélanésien est vaste et comme pour toute histoire de l’art des différents continents et civilisations, il est lié à l’environnement géographique et écologique, aux populations, à leurs histoires, coutumes, au contexte spirituel ou religieux, politique, culturel, anthropologique, idéologique et théorique, économique et social.
J’ai choisi d’aborder l’art mélanésien au travers de ses différents peuples / tribus ainsi que localisations géographiques.
Un travail de longue haleine : 53 articles qui nécessiteront plusieurs semaines.
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- La Nouvelle Guinée
- L’aire Korvar
- Les îles Wadke et Yamna jusqu’à la baie de humboldt
- Le lac Sentani
- Le peuple Mimika
- Le peuple Asmat
- Le peuple Marind-anim
- La région du détroit de Torres
- Le peuple Kiwai
- Le peuple Gogodala
- Le fleuve Bamu
- Le golfe Papou
- La rivière kikori jusqu’au delta Purari
- Le peuple Elema
- Les peuples Motu et Mailu
- L’aire Massim
- La baie de Collingwood
- Le golfe Huon
- La vallée Markham
- La baie de l’Astrolabe
- Le fleuve Ramu
- Le Bas-Sépik
- Le delta du Sépik, les iles Schouten et les lacs Murik
- Les rivières Porapora et Keram
- La rivière Yuat
- Le Moyen-Sépik
- Le peuple latmul
- Le peuple Yimam
- Le fleuve Korewori
- La rivière Blackwater
- Le peuple Sawos
- Le lac Chambri
- Les montagnes Hunstein
- Les monts Washkuk
- Le peuple Wosera
- Le peuple Abelam
- Le Haut-Sépik
- Les Hautes-Terres
- La côte nord-ouest
- L’aire Lumi
- L’archipel Bismarck
- Les îles de l’Amirauté
- Le groupe Saint Matthias et le Nouvel-Hanovre
- La Nouvelle-Irlandeagne
- Le peuple Gunantuna
- Le peuple Baining
- Les peuples Sulka, Mengen, Arawe et Kilenge
- Le peuple Nakanai
- Les îles Françaises
- Les îles Salomon
- Le Vanuatu
- La Nouvelle-Calédonie
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